Verstappen signe la pole à Monza avec le tour le plus rapide de l’histoire de la F1

Max Verstappen a établi le tour le plus rapide jamais enregistré en Formule 1 en décrochant la pole position du Grand Prix d’Italie.

Le pilote Red Bull a bouclé les 5,7 km de Monza en 1’18’’792, soit une vitesse moyenne de 264,682 km/h, battant le record établi par Lewis Hamilton sur ce même circuit il y a cinq ans.

Verstappen devance les deux McLaren, tandis que Charles Leclerc s’élancera quatrième, la même position depuis laquelle il avait remporté la course l’an passé.

Q1

Alors que toutes les autres équipes tentaient de passer la Q1 avec les pneus tendres, Mercedes a fait un choix différent : Andrea Kimi Antonelli et George Russell se sont élancés en pneus mediums.

Russell a signé un 1’19’’414, suffisant pour rester en tête alors que ses rivaux effectuaient leurs derniers tours lancés. Antonelli a finalement changé pour des tendres et s’est qualifié 11e, à seulement trois dixièmes de son coéquipier, dans une session incroyablement serrée.

Plusieurs pilotes, dont Verstappen, ont trop élargi à la sortie du deuxième Lesmo. Le Néerlandais a demandé à son équipe de vérifier son fond plat mais a fini par améliorer et terminer deuxième.

Carlos Sainz Jr a vu son premier chrono annulé pour avoir dépassé les limites de piste, tout comme Alexander Albon au premier virage. Tous deux ont dû retenter un tour : Sainz a fini cinquième et Albon 15e. Sainz fait toutefois l’objet d’une enquête pour une infraction dans la voie des stands.

Esteban Ocon, pessimiste quant à ses chances en partant sans aspiration, a tout de même réussi à passer en 14e position.

Les deux Alpine sont éliminées, tout comme les deux Racing Bulls (Isack Hadjar ayant commis une erreur à Lesmo 2) et Lance Stroll. Moins de trois dixièmes séparaient ce dernier de son coéquipier, mais cela représentait onze positions dans cette Q1 extrêmement serrée.

Q2

Lando Norris s’est fait une grosse frayeur en Q2, frôlant l’élimination. Il a manqué son premier tour en bloquant au freinage de la Rettifilo et en coupant la chicane.

Après les premiers runs, il figurait dans la zone d’élimination avec Alonso, Ocon, Albon et Hulkenberg. McLaren a alors décidé de le relancer avec assez de carburant pour deux tours. Un choix payant : son dernier effort l’a propulsé en cinquième position, éliminant Bearman.

La déception est venue de Williams, performante vendredi mais incapable de qualifier ses deux voitures dans le top 10, tout comme les deux Haas et Nico Hulkenberg, encore battu par son coéquipier Bortoleto.

Q3

Charles Leclerc a brièvement ravi les tifosi en signant le meilleur temps en début de séance, mais Verstappen a rapidement repris l’avantage avec un 1’18’’923.

Norris, premier en piste et sans aspiration, n’a pu faire mieux que 1’19’’433. Plusieurs pilotes l’ont devancé, dont les deux Ferrari et Bortoleto sur la Sauber, le reléguant au septième rang avant la dernière tentative.

Lors du run final, les Ferrari ont suivi Tsunoda mais n’ont pas amélioré, laissant Leclerc quatrième et Sainz cinquième (il partira dixième en raison d’une pénalité).

Piastri a légèrement progressé mais c’est Norris qui a frappé fort : 1’18’’869, battant le record du tour le plus rapide de l’histoire de la F1… pendant quelques secondes seulement.

Verstappen a répliqué immédiatement : 1’18’’792, nouvelle pole et nouveau record absolu de vitesse moyenne en Formule 1.

George Russell, qui s’attendait à des mediums mais a reçu des tendres pour son dernier run, termine sixième devant son coéquipier Antonelli. Alonso et Bortoleto ont bouclé leurs tours finaux groupés et se classent huitième et neuvième, le Sauber devançant son manager. Tsunoda complète le top 10.

Classement des qualifications du Grand Prix d’Italie 2025 :