Les mea culpa de Flavio Briatore !

Présent pour la deuxième fois de l’année lors de la traditionnelle conférence de presse de la FIA réservée aux patrons d’équipe, Briatore a été un interlocuteur privilégié pour les journalistes qui avaient pas mal de questions à lui poser.

Le cas Franco Colapinto

Titularisé à la place de Jack Doohan dès Imola, le bilan de Franco Colapinto dans la A525 n’est pas des plus probants et pose forcément la question de son avenir en 2026.

Pour Briatore, ce choix, de faire monter Colapinto dans la voiture, était une erreur qu’Alpine n’a pas géré correctement. Mais alors de quoi a besoin le jeune Argentin pour espérer sauver son volant ?

« Je ne pense pas avoir besoin d’en voir plus, » lance le patron italien.

« C’est difficile, aussi pour lui c’est très difficile de s’adapter à cette voiture. Il ne faut pas oublier que les pilotes sont des êtres humains. Parfois il faut comprendre ce qu’il se passe dans leur tête. C’est notre erreur de parfois sous-estimer cet aspect. Peut-être que j’ai manqué quelque chose, dans la gestion de Colapinto, » ajoute Briatore avant de conclure : « Pour le futur, je ne sais pas. »

L’aide à Bottas ?

Ces dernières semaines deux pilotes étaient régulièrement cités pour remplacer Colapinto et ce potentiellement avant même la fin de saison : Bottas et Pérez qui ont finalement opté pour le tout nouveau défi Cadillac à partir de 2026.

Même s’il admet des discussions, Briatore nie tout intérêt sérieux de sa part, estimant que l’écurie d’Enstone avait été utilisée comme levier dans les négociations avec la marque américaine.

« Je parle avec beaucoup de gens. J’ai parlé avec Bottas évidemment, ou avec Toto de temps en temps. Mais il n’a jamais vraiment été question que Bottas roule pour Alpine. »

« Je pense que ces rumeurs ont un peu aidé Bottas à signer son contrat avec Cadillac. »

« J’aime beaucoup Valtteri, c’est un super pilote. Il a eu de la malchance d’être chez Mercedes en même temps que Lewis, lorsqu’il était au sommet. Pour l’avenir nous avons d’autres idées. C’est bien d’avoir Valtteri de retour mais je cherche autre chose. »

Abandonner 2025 trop rapidement…

Un changement de direction à la tête de Renault en juillet dernier n’a fait que renforcer les incertitudes sur l’avenir d’Alpine en Formule 1. D’autant plus au vu des maigres performances des hommes en bleu.

Douze mois après son retour dans les paddocks, l’heure est au bilan pour Briatore qui estime que l’arrêt prématuré du développement de la monoplace 2025 était une erreur tout en mettant de gros espoirs sur 2026…et le moteur Mercedes.

« On a fait une erreur en n’apportant pas de nouveautés depuis le début de la saison et on paie celà. Deux ou trois dixièmes, c’est dix ou quinze voitures… »

« On sait qu’on a un gros handicap moteur et on espère pouvoir oublier cette année et être plus heureux en 2026. C’est ce qu’on espère. »

L’espoir c’est toujours d’être en mesure de jouer les podiums dès 2026.

« Si ce n’est pas le cas, il faut changer de boulot. Je changerais de boulot. »

Horner chez Alpine ? Pas dans les plans pour l’instant

Autre rumeur entourant l’écurie française : la possible arrivée de Christian Horner. Remercié par Red Bull il y a quelques semaines, Horner serait intéressé par un retour en F1 et par le rachat de parts du team.

Mais encore une fois, Briatore balaie ces rumeurs d’un revers de mains affirmant son soutient à Steve Nielsen qui endossera bientôt officiellement le rôle de team principal d’Enstone.

« Pour le moment, il (Horner) n’est pas dans les plans. Nous avons besoin de quelqu’un comme Steve. Il nous faut un team manager, quelqu’un qui connaît le système, qui connaît les gens, quelqu’un pour coordonner l’équipe de A à Z. C’est ce que j’attends de Steve. Je suis content de l’avoir à partir de Monza.»