Les clés du Grand Prix de Miami 2025
Welcome to Miami ! Do y’all feel that ? Party in the city where the heat is on !!!
Bref vous l’avez compris ce week-end la F1 is going to Miami… un lieu où Norris a remporté son tout premier Grand Prix en F1 l’année dernière. Suffisant pour retrouver la confiance qui semble lui faire quelque peu défaut ? Quid de Piastri qui est l’homme en forme de ce début de championnat avec trois succès en cinq courses ?
On en parle dans les clés du Grand Prix de Miami 2025 !


Hamilton comme en Chine ?
Alors qu’il s’était montré plutôt positif à Bahreïn, où la Scuderia avait introduit d’importantes évolutions, le ton de Lewis Hamilton était bien moins optimiste après un week-end très difficile lors du Grand Prix d’Arabie saoudite. La pression pour rebondir commence doucement à monter et la hype de son arrivée à Maranello à descendre lentement…
Le week-end de Miami étant un format sprint, Ferrari ne devrait pas apporter de mises à jour majeures et attendrait plutôt la première manche européenne à Imola pour introduire d’autres évolutions sur la SF-25.
La voiture reste difficile à régler, avec une fenêtre de performance très étroite dans laquelle seul Charles Leclerc parvient pour l’instant à évoluer efficacement. L’absence de nouveautés à Miami n’offre donc que peu d’espoir à Hamilton. Après la course de Djeddah, il avait d’ailleurs déclaré qu’il renonçait à sa semaine de repos prévue pour se rendre à Maranello, dans le but de chercher des solutions.
Jusqu’à présent, Hamilton a remporté la seule course sprint de l’année en Chine. Il sera donc intéressant de voir si le format réduit à Miami permet à Ferrari d’abaisser davantage sa monoplace, ce qui pourrait limiter l’usure excessive du patin qui avait conduit à la disqualification des deux voitures à Shanghai lors de la course principale.
Si Ferrari et Hamilton brillent à nouveau lors de la sprint, ils pourraient au moins trouver quelques réponses aux difficultés actuelles.
Norris de retour sur le lieu de sa 1ère victoire
Un an après sa première victoire en Formule 1, Lando Norris est de retour à Miami avec le besoin de retrouver la confiance qu’il semble avoir perdue depuis quelques Grands Prix et la volonté de se replacer comme le leader de l’écurie McLaren.
Face à lui, Oscar Piastri s’impose comme l’homme en forme de ce début de saison. L’Australien a remporté 3 courses, dont 2 consécutives, sur 5 disputées cette saison et a clairement le vent en poupe pendant que Norris n’a plus gagné depuis le Grand Prix inaugural en Australie. Un faux pas en qualifications à Djeddah, malgré une domination apparente sur l’ensemble du week-end, l’a privé de toute chance de jouer les premiers rôles et l’a vu perdre la tête du championnat au profit de son équipier.
L’édition 2024 du Grand Prix de Miami avait marqué un tournant pour Norris et McLaren, relançant leur saison après un début un peu poussif. L’écurie britannique avait alors entammé une dynamique qui l’a progressivement hissée parmi les prétendants aux titres mondiaux.
Aujourd’hui dans une posture bien différente, Norris a plus que jamais besoin que Miami marque à nouveau un tournant, s’il ne veut pas voir l’écart avec Piastri grandir d’avantage.

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Petite triche au DRS ?
On ne peut pas vraiment blâmer les pilotes de vouloir éviter le virage 15. En plus d’être l’un des plus mal conçus du calendrier de la F1, le double gauche-droite que forment les virages 14 et 15 du Miami International Autodrome offre une opportunité stratégique bien connue : manipuler la zone de détection du DRS qui suit immédiatement.
En coupant légèrement la chicane juste avant le point de détection, un pilote peut empêcher celui qui le suit de bénéficier de l’ouverture de son aileron arrière, et ainsi le rendre vulnérable à une attaque… par un troisième concurrent.
Plusieurs pilotes ont déjà été accusés d’exploiter cette faille — on se souvient de Nico Hülkenberg l’an dernier, dénoncé par son propre coéquipier Kevin Magnussen, ou encore de Fernando Alonso lors de la première édition du Grand Prix de Miami.
Avec le temps, les équipes ont peaufiné leurs stratégies pour utiliser le DRS de manière défensive, comme l’a récemment montré Williams. Sauf révision du tracé ou des zones DRS ce week-end, il est fort probable que l’on assiste à de nouvelles polémiques autour de ces tactiques.
Un arrêt au bout de l’ennui ?
C’est malheureusement la réalité actuelle de la Formule 1, et cette tendance ne semble pas prête de s’inverser à Miami.
Pirelli a de nouveau choisi une sélection plus tendre pour ce week-end : C3 en dur, C4 en médium et C5 en tendre — soit un cran plus tendre que les pneus utilisés l’an dernier, où la stratégie à un seul arrêt s’était déjà imposée comme la norme.
La surface très lisse du circuit signifie que la dégradation des pneus devrait rester faible, malgré des températures élevées attendues durant le week-end. Dès lors, seule l’intervention d’une voiture de sécurité pourrait offrir aux spectateurs une réelle opportunité de voir émerger une stratégie alternative.

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