Cadillac : Sergio Pérez n’a rien signé

Absent pendant plus de deux décennies avant son retour en 2015, le Grand Prix du Mexique restera au calendrier de la Formule 1 au moins jusqu’en 2028. Malgré l’absence annoncée de pilote local en 2025, l’événement conserve sa place, tandis que l’avenir d’autres circuits comme Imola reste incertain.

Annoncé avec insistance du côté de Cadillac pour la saison 2026 de Formule 1, Sergio Pérez n’a pas encore conclu d’accord avec la future écurie américaine. Selon les informations de RaceFans, ces rumeurs seraient infondées à ce stade.

L’équipe, qui fera son arrivée sur la grille l’an prochain, nourrit bien un intérêt pour le Mexicain, remercié par Red Bull à l’issue de la saison 2024. Fort de 6 victoires en Grand Prix et de plus de 280 départs depuis ses débuts en 2011, Pérez présente un profil séduisant à plus d’un titre. Son expérience, ses résultats et son impact marketing – notamment via ses sponsors mexicains – font de lui une option logique pour un constructeur comme Cadillac, qui cherche à s’ancrer durablement en F1.

Des médias anglo-saxons ont pourtant rapporté qu’un accord aurait été signé depuis plusieurs mois. Une affirmation que les sources proches du projet démentent fermement. L’équipe n’a pour l’instant officialisé aucun pilote pour sa première saison en 2026.

Sergio Pérez n’est d’ailleurs pas le seul nom évoqué en coulisses. D’autres anciens vainqueurs en F1, comme Valtteri Bottas (10 succès avec Mercedes), figureraient également parmi les options. Le Finlandais est actuellement pilote de réserve chez Mercedes après son départ de chez Stake Sauber qui deviendra Audi en 2026.

Le patron de l’écurie, Graeme Lowden, a récemment précisé que huit pilotes sont actuellement à l’étude. « Nous sélectionnerons clairement sur la base du mérite. La F1 n’est pas une cour de récréation. C’est le sommet du sport automobile mondial. »

Cadillac deviendra la première nouvelle structure à intégrer la F1 depuis Haas en 2016. L’équipe fera ses débuts avec un moteur client Ferrari, en attendant le développement d’un groupe propulseur maison par General Motors, prévu pour 2029.